Sommaire
Les meilleures caméras thermiques et détecteurs thermiques
Caméra imagerie thermique KKmoon
Présentation
La caméra imagerie thermique KKmoon est une caméra thermique qui permet de mesurer la température des objets chauds. Elle est également idéale pour déceler les ponts thermiques afin d’éviter les déperditions de chaleur dans une pièce.
Par ailleurs, cette caméra à imagerie thermique est utilisée dans différents types de travaux pour vérifier les fuites. La KKmoon est dotée d’un écran LCD qui permet d’avoir une visibilité du niveau de dégât. Sa résolution infrarouge montre des résultats clairs et précis. Il suffit de les interpréter afin de prendre les mesures sur les travaux à effectuer. Cette caméra est légère et conçue avec un design ergonomique pour pouvoir accéder facilement dans les zones restreintes.
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Points forts
La caméra imagerie thermique KKmoon donne l’opportunité à ses utilisateurs de déceler les zones qui possèdent des ponts thermiques. L’affichage à cristaux liquides de cet accessoire apporte des détails concrets de l’image.
Elle est aussi équipée de différents boutons qui se situent juste en bas de l’écran LCD afin de faciliter sa manipulation. La température peut passer de Celsius en Fahrenheit et inversement en fonction des convenances de chacun. Grâce à cet appareil, il est possible de stocker les mesures en cas de besoin pour utilisation plus tard. Par ailleurs, son poids et sa taille permettent d’atteindre les zones difficiles d’accès en un petit geste.
Points faibles
Cette caméra imagerie thermique KKmoon est très pratique puisqu’elle peut être employée sur de nombreuses surfaces. Pour profiter des bénéfices qu’elle apporte, il faudra l’alimenter de piles. Or, si l’usager compte l’utiliser pour une longue durée, les piles seront beaucoup plus énergivores. Ainsi, elles doivent être remplacées régulièrement pour éviter les mauvaises surprises.
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Détecteur thermique Bosch
Présentation
Le détecteur thermique Bosch, comme son nom l’indique, permet de déceler les sources de déperdition de chaleur et de l’humidité dans un foyer. Il peut être utilisé par des amateurs puisque le résultat inscrit sur l’écran est clair. En effet, son affichage digital est facile à interpréter.
Notons également que cet instrument procure une manipulation très aisée. Le détecteur thermique est doté de petits voyants lumineux pour donner des indices aux usagers sur la gravité de la situation. Ainsi, les occupants de la maison peuvent appeler un professionnel pour se charger de l’isolation ou des moisissures. Son design ergonomique offre une excellente prise en main et permet aux utilisateurs de transporter le produit partout.
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Points forts
Le détecteur thermique Bosch peut être employé sur différents types de surface. Son viseur permet de capter les ponts thermiques et les zones à risque de formation de moisissures. Pour le faire fonctionner, il suffit d’appuyer sur le bouton rétroéclairé conçu pour cet effet. Il peut donc être utilisé même dans les zones à faible luminosité.
Un autre bouton au niveau de la poignée doit également être manié afin de détecter le problème sur la partie à contrôler. En seulement quelques secondes, le résultat sur l’écran et le code couleur des voyants permettent d’effectuer une interprétation rapide.
Points faibles
Le détecteur thermique Bosch est fonctionnel et pratique surtout pour les particuliers. Par contre, il peut créer des problèmes si l’appareil est à portée de main des enfants. Effectivement, il peut y avoir des risques de petits accidents domestiques si les parents ne font pas attention. Un système de sécurité serait un atout pour optimiser son utilisation.
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Qu’est-ce qu’une caméra/détecteur thermique ?
À l’heure où le gain en efficacité énergétique et l’optimisation de la sécurité d’une structure bâtie est devenue l’une des principales priorités des particuliers et des professionnels, l’utilisation des caméras/détecteurs thermiques est devenue incontournable. En fait, c’est un dispositif à capteur subtile permettant de mesurer le rayonnement infrarouge émis par chaque corps présent dans une zone donnée.
Puisque ce rayonnement varie en fonction de la température du corps, la caméra reproduit sur son écran le reflet de chaque objet-cible grâce à une échelle de couleur basée sur différentes nuances. C’est-à-dire le bleu pour les parties qui dégagent pas ou peu de chaleur et un mélange de rouge et d’orange pour des parties dégageant un degré de chaleur élevé.
Les types de caméra thermique
Par ailleurs, il existe deux types de caméra thermique : celles dotées d’un capteur infrarouge refroidi et celles équipées d’un capteur non refroidi. Les premières permettent d’acquérir des images infrarouges depuis un capteur placé dans un espace sous vide et refroidi par cryogénie. Ce système de refroidissement évite les erreurs de mesure dues à l’effet d’éblouissement induit pas l’auto-émission infrarouge de la caméra. Cela dit, ce type d’appareil est très sensible aux plus infimes différences de température.
De leur coté, les caméras à capteur non-refroidi permettent de mesurer la variation d’un courant ou d’une tension selon l’évolution du niveau de leur température. Les données sont transmises par un signal électrique permettant de former l’image thermique sur l’écran de visualisation.
À noter que les caméras thermiques fonctionnent selon deux résolutions : la résolution spatiale qui détecte le plus petit objet visible et la résolution thermique qui détecte les plus petits écarts de température perceptible dans un lieu.
Les utilisations d’une caméra thermique
Les caméras thermiques peuvent être utilisées pour procéder à une analyse thermographique d’une maison ou toute sorte de bâtiment à vocation écologique. Autrement dit, elles offrent la possibilité de détecter les moindres déperditions énergétiques.
En général, deux groupes de défauts peuvent être détectés grâce à la thermographie. A savoir un système d’isolation défectueux (joints mal posés, absents ou endommagés) qui engendre des fuites de chaleur. Et donc la hausse de la facture de chauffage pendant l’hiver.
Mais aussi le pont thermique qui est un problème d’étanchéité très courant chez tous les foyers. En fait, cette seconde anomalie a tendance à se former au niveau des raccords de murs de chaque pièce, sur les parois des plafonds, ou sur certaines parties des poutres de soutènement.
Elle nécessite donc une analyse plus pertinente à l’aide d’une caméra et/ou d’un détecteur thermique. Il va sans dire que le détecteur thermique est aussi très pratique pour éviter les risques de surchauffe des matériels électroniques à très forte fréquence d’utilisation tels que les ordinateurs.
Les industries qui utilisent le détecteur thermique
Dans le domaine industriel, les détecteurs thermiques sont devenues des outils de mesure indispensables. Par exemple, lors des missions de maintenance électrique, elles rendent plus efficaces et plus rapides les procédures d’inspection par thermographie des centres de production d’énergie électrique.
Le fait est que la variation de la chaleur dégagée par tous les équipements tels que les transformateurs, les têtes de disjoncteurs, les sectionneurs, les cosses… peut être vérifiée à distance. Il en est de même des maintenances mécaniques telles que la détection d’une surchauffe causée par un frottement anormal, un manque de lubrification ou une usure de pièces.
Ce n’est pas tout, étant donné que l’industrie du verre est l’un des secteurs de production les plus énergivores, l’utilisation des caméras thermiques se rencontre dans presque toutes les branches de cette activité (construction de vitre, de bouteilles, de flacons, de fibres…). Ici, le détecteur thermique permet de détecter les moindres excès de température du verre, comme par exemple lors des process rapides tels que l’ouverture de moules.
Dans les industries agroalimentaires, les caméras thermiques à infrarouge contribuent à améliorer les conditionnements thermiques des produits immédiatement comestibles. Aussi, elles optimisent les modes de cuisson des plats instantanés 100 % bios.
Enfin, dans le domaine pharmaceutique, cet instrument de détection et de mesure peut relever la température de chaque surface du corps humain quand il est soumis à des perturbations métaboliques ou vasculaires artificielles créées lors d’un essai clinique.
Les critères de choix d’un détecteur thermique
Avant d’acheter sa caméra thermique, il convient de tenir compte de ces quelques critères de choix.
Plage de température
D’abord, il faut évaluer la plage de température. C’est ce qui définit les températures minimales et maximales pouvant être détectées par la caméra. Par exemple, pour un usage domestique, un détecteur thermique affichant une capacité thermique variant de -30 à +350°C est tout à fait approprié. Pour une application industrielle où les conditions de température sont très dures, il vaut mieux s’équiper d’une caméra/détecteur thermique pouvant mesurer une source dégageant jusqu’à +2 000°C.
Précision du détecteur thermique
La précision est également un critère de choix important. Actuellement, les normes techniques imposent l’exactitude de la mesure spatiale et thermique d’une caméra thermique avec un seuil d’erreur admis de plus ou moins 2 %. Les données générées doivent donc être répétables dans des conditions expérimentales similaires. Et elles doivent tenir compte des paramètres d’émissivité et de température apparente réfléchie.
Quid de la sensibilité ?
Mais qu’en est-il de la sensibilité de ce type de caméra ? En fait, c’est ce que les techniciens appellent le NETD ou «Noise Equivalent Temperature Difference». Concrètement, la sensibilité c’est la capacité du dispositif à détecter une différence de température faible entre une paire de pixel. Donc, plus la sensibilité thermique est faible et plus il est facile de détecter les faibles variations de température, ce qui réduit considérablement les «bruits» qui sont de nature à dégrader la qualité de l’image thermique.
La résolution du détecteur thermique
Côté résolution, c’est comme pour un appareil photo numérique : plus le nombre de pixels est élevé et plus la résolution est bonne. Du coup, l’utilisateur obtient une image thermique bien plus nette. Mais attention, la résolution du détecteur doit être aussi élevée que celle de l’écran LCD. En effet, si par exemple, l’écran affiche une résolution de 300 000 pixels alors que le détecteur n’en compte que 19 200, le critère de résolution perd tout son sens car l’image sera quand même de piètre qualité.
Compromis prix et autonomie
Concernant l’autonomie de la caméra, elle doit posséder une batterie de longue durée avec une forte capacité de charge. Oui, le temps c’est de l’argent. Si par exemple, la caméra est utilisée pour détecter des problèmes de surchauffe électrique ou pour effectuer une analyse thermique des outils de production importants, l’interruption de telles missions pour cause de contretemps technique, comme une batterie à plat, pourrait représenter un grand risque pour l’ensemble des activités. Cela dit, il convient de bien se renseigner sur la fiabilité de la batterie.
Last but not least la connectivité
Au niveau de la connectivité, la plupart des caméras infrarouges sont livrées avec une application dédiée et pilotable sur Smartphone. Elle sert à analyser les images et à créer des rapports. Mais aussi, à compiler les données thermiques dans des supports de stockage numériques. À ce propos d’ailleurs, il vaut mieux opter pour une caméra compatible avec des logiciels d’exploitation toujours évolutifs.